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Grès de Montpellier : dernier-né du Domaine de la Clapière.

Publié le 11.03.2022
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Initiée sur le millésime 2019, cette cuvée est la première en appellation Languedoc - Grès de Montpellier produite par ce vignoble situé à Montagnac (34). Un vin qui se dévoile entre charnu et élégance.


Reconnue en 2003, l'AOC Languedoc - Grès de Montpellier s'étend sur 201 hectares dans l'agglomération montpelliéraine et alentours. Limitée par la vallée de l’Hérault à l’ouest, la région du Pic Saint-Loup au nord, la vallée du Vidourle à l’est et le littoral au sud, c'est une zone abritée des influences du nord par la montagne noire et les Cévennes. Entre climat sec et entrées maritimes, il s'agit, avec La Clape, de l'un des vignobles les plus marqués par l'influence méditerranéenne. Dessinant un paysage digne d'une carte postale, les vignes s'étagent en coteaux d'altitude modérée (100 à 200 m). Par endroit viennent également se superposer des galets appelés « grès » en occitan, à l'origine du nom de cette appellation. Ce trait distinctif est omniprésent sur les quatre hectares du domaine certifié Terra Vitis depuis le millésime 2010, « qui expriment pleinement cette typicité, avec des calcaires durs et des galets roulés » décrit Sophie Palatsi. Pour valoriser le potentiel de ce sol si caractéristique, les propriétaires amènent toute leur attention aux vignes de syrah et grenache de trente ans d'âge, deux cépages sudistes emblématiques entrant dans l'assemblage de ce vin. « Ces vieilles vignes n’ont pas toujours été exploitées dans l’optique de faire des vins haut de gamme. Nous avions donc un gros travail à faire, que nous avons déjà largement entamé », assure-t-elle.



Ode à la typicité des Grès de Montpellier.

Reconnue en 2003, l'AOC Languedoc - Grès de Montpellier s'étend sur 201 hectares dans l'agglomération montpelliéraine et alentours. Limitée par la vallée de l’Hérault à l’ouest, la région du Pic Saint-Loup au nord, la vallée du Vidourle à l’est et le littoral au sud, c'est une zone abritée des influences du nord par la montagne noire et les Cévennes. Entre climat sec et entrées maritimes, il s'agit, avec La Clape, de l'un des vignobles les plus marqués par l'influence méditerranéenne. Dessinant un paysage digne d'une carte postale, les vignes s'étagent en coteaux d'altitude modérée (100 à 200 m). Par endroit viennent également se superposer des galets appelés « grès » en occitan, à l'origine du nom de cette appellation. Ce trait distinctif est omniprésent sur les quatre hectares du domaine certifié Terra Vitis depuis le millésime 2010, « qui expriment pleinement cette typicité, avec des calcaires durs et des galets roulés » décrit Sophie Palatsi. Pour valoriser le potentiel de ce sol si caractéristique, les propriétaires amènent toute leur attention aux vignes de syrah et grenache de trente ans d'âge, deux cépages sudistes emblématiques entrant dans l'assemblage de ce vin. « Ces vieilles vignes n’ont pas toujours été exploitées dans l’optique de faire des vins haut de gamme. Nous avions donc un gros travail à faire, que nous avons déjà largement entamé », assure-t-elle.



« Charnu et élégant »

Pour laisser s'exprimer ce beau terroir dans la bouteille, les Palatsi ont pris le parti d'un élevage partiel en amphores en grès, respectueuses de la pureté du fruit. Au-delà du clin d’œil au sol du domaine à travers le matériau de ce contenant, l'amphore a surtout été choisie pour son apport spécifique au vin. « Nous avons vraiment la volonté de donner à chacune de nos cuvées une personnalité distincte, très identitaire. Or, l'amphore confère un vieillissement très différent que ce peuvent amener les barriques utilisées sur une partie de nos autres cuvées, comme Gatefer ou Étincelle », suggests Sophie Palatsi. Fort de cet élevage, la cuvée « Grès de Montpellier », assemblage à dominante syrah (80%) pour la profondeur, complétée de grenache pour le relief en bouche, joue à la perfection, dans une belle complexité, les équilibristes entre charnu, soyeux et élégance. L’aromatique se développe « plutôt sur un côté cassis, zan, avec également un peu de violette », avant une bouche caractérisée par son « côté élégant et soyeux, avec des tanins veloutés. » Un nectar intense, à déboucher dans l'année et à déguster par exemple avec un filet de bœuf en croûte, un magret de canard, ou encore une crème brûlée au pecorino et à la truffe.

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